- De nombreuses avancées que les Canadiens tiennent pour acquises proviennent de la recherche et des technologies spatiales. Par exemple, le conditionnement de l’air, l’imagerie par résonance magnétique, le perfectionnement des détecteurs de fumée, la mousse à mémoire de forme et les fours à micro-ondes découlent tous de la recherche spatiale.
- Ces avancées ont permis d’améliorer les télécommunications et Internet, et ainsi de relier les Canadiens, y compris ceux qui vivent dans des communautés rurales et des régions éloignées, les uns aux autres et au monde entier.
- L’espace nous permet d’avoir l’œil sur les conditions météorologiques, les océans, les milieux humides et les terres agricoles grâce à des systèmes qui nous avertissent rapidement lors de catastrophes naturelles et qui nous fournissent des données pour nous aider à surveiller les effets du changement climatique.
- Il nous permet de surveiller nos frontières, les approches maritimes et l’Arctique et, ainsi, assurer la défense et la protection de la souveraineté du Canada.
- La recherche spatiale a fait progresser la science médicale, notamment dans le domaine des vaccins et des traitements contre l’ostéoporose. Le Canadarm, une technologie de robotique spatiale de propriété Canadienne, a été adapté pour la réalisation de chirurgies
- Le domaine spatial touche la vie des Canadiens 20 à 30 fois par jour – des prévisions météorologiques à l’utilisation d’un guichet automatique bancaire, en passant par la consultation d’une carte sur un téléphone intelligent, le téléchargement de films et la gestion du trafic terrestre et aérien. Les avancées technologiques de demain – voitures autonomes, villes intelligentes, systèmes autonomes d’intelligence artificielle de pointe et robotique – seront alimentées par les sciences et les technologies de l’espace.
- Contrairement à d’autres pays qui ont augmenté leurs investissements dans l’espace, le Canada affiche une diminution des investissements dans ce secteur depuis de nombreuses années.
- Selon les derniers chiffres, alors qu’en 1992 le Canada occupait le 4e rang du G7 au chapitre de la part du PIB investie dans l’espace, il se classait au dernier rang en 2016, à égalité avec le Royaume-Uni (mais le Royaume-Uni ne restera pas à ce rang puisqu’il a récemment réagi après plusieurs années de négligence en investissant massivement dans son programme spatial).
- Au chapitre des investissements pour l’ensemble des pays présents dans l’espace, en 1992, le Canada se classait au 8e rang pour la part du PIB investie dans ce secteur; en 2016, il avait reculé au 18e rang, derrière le Luxembourg, les États-Unis, la France, la Belgique, l’Allemagne, la Russie, la Suisse, l’Italie, le Japon, la Corée, la Suède, la Norvège, la Finlande, l’Autriche, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et l’Australie. Si l’on se fie aux plans connus et aux dépenses gouvernementales, cette tendance à la baisse continuera de s’accélérer.
- Les Canadiens appuient l’idée d’investir dans l’espace!
- Une importante étude Ipsos menée cet été a révélé que près de huit Canadiens sur dix croient que le gouvernement fédéral devrait appuyer le développement du secteur de l’espace; que s’ils apprenaient que le Canada augmente les sommes investies dans la robotique spatiale, ils estimeraient qu’il s’agit d’une bonne décision; et que la réussite dans l’espace contribue grandement aux connaissances, à l’innovation et à la compétitivité du Canada.
- Une proportion encore plus grande de répondants sont d’accord (91 %, dont 52 %, fortement d’accord) pour dire que le maintien du leadership dans le domaine de la robotique spatiale, comme le Canadarm, est important pour le Canada.
- Le Portail en orbite lunaire fait partie des occasions les plus immédiates et les plus significatives pour le Canada de se « réengager envers le secteur de l’espace ».
- Aujourd’hui, parallèlement à l’expansion de la nouvelle économie de l’orbite basse terrestre, la communauté internationale a confirmé que l’exploration des agences spatiales gouvernementales ira jusque dans « l’espace lointain ».
- Le premier volet de cette exploration de l’espace lointain sera la création du Portail en orbite lunaire, souvent appelé « Deep Space Gateway » ou simplement « Gateway » en anglais.
- Cette nouvelle station spatiale qui sera en orbite autour de la Lune nous permettra d’élargir notre présence dans l’espace lointain. Notre station spatiale actuelle se trouve à 400 km de la Terre. La nouvelle station spatiale se trouvera à 400 000 kilomètres de notre planète. Elle servira également de base pour l’exploration de la surface de la Lune, de laboratoire scientifique, de centre de communication et de zone d’étape pour l’exploration de l’espace lointain.
- Cette station sera dotée de nouveaux modules d’habitation lunaire, où vivront les astronautes sur la surface de la Lune qu’ils exploreront à l’aide de nouveaux minirobots et d’autres nouveaux instruments scientifiques.
- Il s’agit d’une mission qui devrait être réalisée au cours des 5 à 10 prochaines années, et qui sera suivie de la première mission avec équipage sur Mars d’ici 12 à 15 ans.
Inclure un engagement de participer au Portail en orbite lunaire dans le cadre de la prochaine stratégie spatiale du Canada indiquerait à la communauté internationale que le pays entend bien revendiquer sa place au sein de la nouvelle économie spatiale.
- La dernière frontière s’ouvre à nous, et les pays et les entreprises se disputent la place. Les enjeux sont de taille!
- La nouvelle économie spatiale suppose une expansion rapide du nombre de satellites d’observation de la Terre et de satellites de télécommunication au cours des 10 à 20 prochaines années afin d’assurer le fonctionnement de la multitude de nouvelles applications développées chaque jour qui dépendront de l’imagerie satellite, de la télédétection ou des données de positionnement mondial pour améliorer la qualité de vie ou la sécurité.
- Plus de 140 entreprises spatiales ont été fondées et financées depuis l’an 2000, et plus de 100 idées de jeunes entreprises avant-gardistes sont étudiées à l’échelle mondiale chaque mois.
- En 2015, les sociétés de capital-risque ont investi près de deux milliards de dollars dans de jeunes entreprises spatiales commerciales, ce qui représente le double du montant de capital risque investi au total dans le secteur de l’espace pendant les 15 dernières années.
- Récemment, la firme Morgan Stanley a publié des prévisions indiquant que le secteur mondial de l’espace représentera plus de 1,1 trillion de dollars d’ici 2040.
- L’avenir de certains des secteurs d’activité les plus traditionnels se trouvera dans l’espace. Il suffit de penser à l’exploitation minière, un secteur dominé par le Canada sur Terre. Un seul astéroïde, qui a environ la taille d’un terrain de football, recèle des métaux rares et précieux d’une valeur estimée entre 25 et 50 milliards de dollars. La NASA estime que la valeur totale des 18 000 astéroïdes qui se trouvent actuellement à proximité de la Terre pourrait atteindre 700 quintillions de dollars. Les missions d’exploitation minière dans l’espace commenceront dès 2020. Aussi petit soit-il, le Luxembourg entend bien devenir le chef de file mondial de l’exploitation minière dans l’espace.

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#TIENS BON CANADA
Le Canada possède une expertise de calibre mondial dans les satellites de télécommunications, l’observation de la Terre, la robotique spatiale et les capteurs, les systèmes optiques et de vision, de même que dans la recherche et les instruments relatifs aux sciences spatiales.
Son expertise dans ces domaines est étroitement liée à ses compétences dans différents champs, notamment la fabrication de matériel spatial au moyen de méthodes modernes, y compris la conception et la fabrication de satellites et de sous-systèmes, de composants, de matériaux et d’équipement d’astronefs; la conception, la fabrication et la mise en œuvre de systèmes complexes de traitement des données par satellite; les opérations et les services reliés au domaine spatial et aux satellites de même que les applications et les analyses connexes; ainsi que la conception et l’intégration de systèmes spatiaux.
De tous les joueurs mondiaux de l’industrie, le Canada compte le secteur spatial le plus axé sur l’exportation. Il sait tirer profit des investissements stratégiques du gouvernement dans le domaine et les transformer en occasions commerciales intéressantes.
Le secteur spatial canadien est également alimenté par son expertise, reconnue mondialement, dans les sciences spatiales, l’astronomie, la recherche, l’ingénierie et le droit spatial dans les établissements d’enseignement postsecondaire partout au pays.
Le secteur canadien de l’espace regroupe en outre certains des plus innovants établissements de recherche, entreprises et universités au pays, et il compte sur le talent des esprits les plus brillants pour générer :
- 5,5 milliards $ (recettes)
- 10 000 emplois directs – 41 % d’universitaires
- 22 000 emplois indirects
- 2,3 milliards $ (contribution au PIB)
La campagne a été lancée par l’Association des industries aérospatiales du Canada et MDA, la plus grande entreprise spatiale du Canada. Plus de 60 entreprises, associations et organisations universitaires du secteur spatial canadien ont maintenant rejoint la coalition pour aider le Canada à conserver sa place dans l’espace. Celles-ci soutiennent le mouvement de différentes manières, y compris le financement, les relations gouvernementales, les communications, les relations publiques, les médias sociaux, les allocutions, les événements publics et la publicité.
- Parce qu’après des années d’inaction de la part des gouvernements précédents, si le Canada n’agit pas rapidement, nous devrons dire adieu…
- à notre statut de chef de file des communications satellites, de l’observation de la Terre, de la robotique spatiale, de la science de l’espace, de la technologie optique et des détecteurs;
- à 60 ans d’histoire dans l’espace
- à notre secteur de l’espace dynamique et innovant, à ses retombées importantes sur les plans économique et scientifique ainsi qu’à des perspectives d’emploi pour certains des plus brillants jeunes ingénieurs, scientifiques et mathématiciens;
- à notre bien-aimé programme Canadarm (92 % des Canadiens se disent fiers du Canadarm); et
- aux occasions stimulantes créées par la nouvelle économie de l’espace. Le marché mondial de l’espace représente actuellement plus de 380 milliards de dollars US, et les analystes prévoient qu’il représentera plusieurs trillions de dollars dans les prochaines décennies.
- Parce qu’en matière d’exploration spatiale, les gouvernements doivent mener le jeu.
- Parce que si nous laissons aller le secteur de l’espace, nous le perdrons à jamais.
- Parce qu’il est temps d’avoir une vision audacieuse et de faire des choix judicieux.
ET SI J’AVAIS D’AUTRES QUESTIONS?
Bonne question. C’est exactement ce à quoi sert cette FAQ! Si vous avez des questions sur le rôle du Canada dans l’espace, si vous souhaitez aider ou si vous êtes curieux d’en savoir plus sur le qui et le pourquoi de cette campagne, veuillez entrer vos informations ci-dessous et nous ferons de notre mieux pour vous répondre.